Les Réflexes Archaïques
Intégration des réflexes archaïques pour les enfants, les adolescents avec un déficit de l’attention (BRMTi- Blomberg Rythmic Movment Training)
Votre enfant ne tient pas en place, il a une humeur changeante, des attitudes provocatrices, des émotions difficiles à canaliser, des maladresses à répétition, des problèmes d’apprentissages à l’école, des troubles dys ou de l’attention (TDA/H), des difficultés de concentration ou un manque de confiance en soi…
Et si ce qui lui gâche la vie et vous inquiète étaient liés à un réflexe archaïque non intégré ?
Qu’est-ce que les réflexes archaïques ?
Les réflexes archaïques sont des mouvements involontaires innés.
Ils vont servir de « chefs d’orchestre, de patrons » pour certaines fonctions. Ces mouvements sont essentiels à la vie puisqu’ils permettent la naissance mais aussi la survie.
C’est pourquoi ils sont dits « archaïques » ou « primitifs ». Ces fabuleux réflexes sont évalués par le pédiatre dès la naissance puis à quelques mois de vie pour vérifier le système nerveux de l’enfant.
Pendant la grossesse, le fœtus est stimulé par la respiration, les battements du cœur de sa mère ainsi que par tous les mouvements qu’elle effectue, ce qui favorise le développement du cerveau de l’enfant.
À la naissance toutes les fonctions du cerveau sont établies mais ne sont pas toutes fonctionnelles. Les stimulations vestibulaires , tactiles et kinesthésiques sont essentielles pour le développement moteur, émotionnel et cognitif de l’enfant, l’adulte en devenir, d’où l’importance de bercer, toucher votre bébé puis de le laisser bouger librement au sol.
Toutes ces expériences, agripper, téter, redresser la tête, ramper, rouler, marcher à quatre pattes etc. vont lui permettre de :
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Développer les « patrons » moteurs (se tourner, se déplacer, s’asseoir…)
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Contrôler la gravité
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Pratiquer l’équilibre et la stabilité
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Intégrer les réflexes archaïques et ainsi optimiser les connexions neuronales.
On parle de réflexe persistant qui parasite les apprentissages lorsque les réflexes n'apparaissent pas ou ne s'inhibent pas créant un dysfonctionnement, un blocage.
L’apport des neurosciences montre le rôle du mouvement dans le développement de l’enfant et son impact sur l’apprentissage, les émotions et le comportement.
Les conséquences d’une non intégration des réflexes archaïques
Des réflexes archaïques non intégrés peuvent engendrer des difficultés ou des dysfonctionnements sur le plan corporel :
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Problèmes de coordination, de posture, d'équilibre, de motricité, d'énurésie
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Des difficultés dans les activités sportives
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Douleurs, fatigue…
Sur le plan cognitif :
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Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
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Troubles « dys »
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Troubles du spectre autistique (TSA)
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Troubles d’apprentissage, du raisonnement, de mémoire, de la pensée, de lecture, d’élocution, de concentration, tient mal son stylo…
Sur le plan émotionnel :
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Stress
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Peur
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Phobie
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Manque de confiance
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Anxiété
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Difficultés relationnelles
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Problème de sommeil...
En revanche, une bonne intégration des réflexes archaïques facilite l’apprentissage et permet un fonctionnement optimal du corps et de l’esprit éliminant ainsi les dysfonctionnements physiques, cognitifs et émotionnels..
Pourquoi parfois les réflexes ne s’intègrent-ils pas naturellement ?
Cela peut être lié à un stress pendant la grossesse, à un accouchement difficile (forceps, ventouse, naissance par césarienne…), à des vécus traumatisants, à des séquelles de maladies, à des mouvements de bébé entravés par l’utilisation du parc, du trotteur, du youpala …, le saut
de l’étape du 4 pattes ou du saut de la position chevalier servant (l’enfant tente de se mettre debout seul un genou à terre) et bien d’autres peuvent en être les causes .
Enfants ou adultes, ce sont les apprentissages, le stress, les chocs émotionnels qui réactivent parfois les réflexes archaïques contrariant
le quotidien.
À quel âge faut-il se préoccuper des réflexes archaïques ?
Normalement, les réflexes doivent disparaitre autrement dit, s’intégrer autour de 3 ans pour laisser place à des mouvements volontaires.